Notre philosophie

« S’il y a une chose que j’ai apprise ces dernières années, c’est qu’il ne suffit pas d’être solidaire avec ses semblables ; il faut aussi faire preuve de justice envers la nature.

La sécurité et la protection des individus dans notre système social ne peuvent être assurées que si nous utilisons les ressources naturelles de manière à garantir à tous les êtres humains une alimentation saine et suffisante sur le long terme.

Cela ne sera possible qu’au travers de l’agriculture biologique, car les matières premières se raréfient et les conséquences négatives sur l’environnement ne cessent de s’aggraver. »

— Greg Colling

1 de 5

Agriculture organique

L’agriculture biologique désigne un système d’exploitation agricole durable, où le respect de l’environnement et le bien-être animal sont des priorités.

Ce mode d’agriculture repose sur plusieurs principes fondamentaux : l’interdiction d’utiliser des produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides), le recyclage de la matière organique, la rotation des cultures et la lutte biologique contre les parasites.

Les animaux sont élevés de manière extensive, dans des conditions adaptées à leur espèce, et reçoivent principalement une alimentation biologique produite sur l’exploitation. En cas de maladie, on privilégie les thérapies naturelles.

Lors de la transformation des produits, l’utilisation d’additifs de synthèse tels que les exhausteurs de goût, colorants ou conservateurs est interdite. De même, l’irradiation des aliments par des rayons ionisants pour les stériliser ou prolonger leur conservation, ainsi que le recours aux organismes génétiquement modifiés (OGM), sont strictement prohibés.

Tout au long de la chaîne de production – du champ à l’étal – les produits bio sont soumis à un contrôle rigoureux, défini par le règlement européen sur l’agriculture biologique.

Au moins une fois par an, les opérateurs économiques (producteurs, transformateurs, distributeurs, importateurs) sont inspectés par un organisme de contrôle privé, agréé par le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural.

En cas de conformité, une décision de certification est délivrée à l’exploitation ou à l’entreprise. En cas de manquement, et selon la gravité de l’infraction, l’opérateur peut perdre son certificat bio ainsi que le droit de commercialiser ses produits comme « biologiques ».

L’usage des termes « biologique » ou « écologique », ainsi que leurs abréviations « bio » ou « éco », est strictement réservé aux produits agricoles conformes aux exigences du règlement européen sur l’agriculture biologique.

Si un produit porte l’un de ces termes dans sa dénomination commerciale, il doit contenir au moins 95 % d’ingrédients agricoles issus de l’agriculture biologique. Sinon, la mention « bio » ne peut apparaître que dans la liste des ingrédients.

Enfin, l’indication obligatoire du numéro d’identification de l’organisme de contrôle sur l’emballage garantit au consommateur l’authenticité du produit bio. Cette indication prend la forme suivante :

  • LU-BIO-xx
  • DE-xxx-Öko-Kontrollstelle

Depuis le 1er juillet 2010, l’apposition du logo européen sur les étiquettes est obligatoire, tout comme l’indication de l’origine géographique des ingrédients (nom du pays d’origine ou mentions « agriculture UE » / « agriculture non-UE »).